Planification des investissements au niveau infranational

Aujourd’hui, l’urbanisation rapide – près de 70 % de la population mondiale devrait vivre dans des zones urbaines d’ici à 2050 – accroît la pression sur les gouvernements infranationaux. Responsables de plus de 70 % des émissions mondiales de CO₂, ces entités jouent un rôle central dans l’action climatique, notamment en raison de leur exposition aux impacts climatiques tels que l’élévation du niveau de la mer et les phénomènes météorologiques extrêmes. Les SNG, particulièrement répandus en Asie-Pacifique, sont essentiels pour atteindre les objectifs nationaux et mondiaux, y compris les CDN, les PAN, les LT-LED et les SDG. Les villes, en tant que centres générant 80 % du PIB mondial, peuvent faire progresser de manière significative la résilience climatique, la réduction des risques de catastrophe et la transformation économique grâce à des investissements infranationaux ciblés.

Cependant, le financement reste un obstacle important. Malgré des flux financiers mondiaux pour le climat urbain s’élevant en moyenne à 831 milliards de dollars par an (2021-2022), des déficits de financement considérables persistent, en particulier dans les régions en développement. Des défis tels que des environnements peu favorables, une faible capacité institutionnelle, une solvabilité limitée et une pénurie de projets bancables limitent encore davantage l’accès au financement.

Le Supplément à la planification des investissements infranationaux, qui s’appuie sur le Cadre de planification et de mobilisation des investissements climatiques, aborde ces questions en guidant les parties prenantes dans la mobilisation d’un financement infranational efficace pour le climat, grâce à des outils adaptables et à des réflexions adaptées aux contextes et aux priorités locales. (bientôt disponible)